C’est trop injuste

Vous l’aurez remarqué, le printemps est arrivé en avance cette année. Il fait absolument magnifique en ce moment. Les oiseaux font coui-coui, les jupes raccourcissent, le soleil brille et les peaux rougissent. Je devrais me considérer chanceuse d’être indépendante et de pouvoir décider moi-même de mes horaires. C’est vrai, après tout, qui m’empêche d’aller m’écraser dans un parc au lieu de rester enfermée à traduire des trucs – pas forcément intéressants en plus? Et bien dans des moments pareils, il m’arrive d’envier les salariés – et oui!

En effet, il est parfois plus simple de ne pas avoir le choix: je te paie pour bosser, alors tu bosses – ou du moins, tu fais semblant. Le salarié n’a pas vraiment le choix: il est tenu de respecter des horaires définis par ses supérieurs. Tandis que nous, pauvres indépendants, abandonnés que nous sommes à notre triste sort, qui va nous gronder si nous passons l’après-midi en terrasse, hein? Qui va nous menacer si nous prolongeons la pause-déjeuner jusqu’à l’heure de l’apéro du soir? Qui va venir taper du poing sur la table si nous prétextons une maladie soudaine et que nous arrivons tout bronzés au bureau le lendemain matin? Je vous le demande! Non, vraiment, c’est pas juste.

 

calimero

 

Bon, sur ce, je vous laisse… ils annoncent (encore) du beau temps demain et j’ai vidé le tube de crème solaire cet après-midi… Pas le choix.

4 commentaires

  1. Moi mon boss (Que tu connais très bien) me laisse croupir au fond d’un train à faire des mesures qui ne servent à rien, à part peut être à détecter des problèmes imaginaires pour pouvoir refaire des mesures qui ne servent à rien :-p

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